Adthis

29 novembre 2011

Chef de projet expérimenté (H/F) – projet santé – Pointe Noire (Congo) http://ping.fm/5fUgB
Mission de diagnostic Sécurité Alimentaire- Duékoué http://ping.fm/UpV1M
Evaluation du programme d’appui au renforcement de la PEC des PVVIH à l’Hôpital Du Jour (HDJ) http://ping.fm/13VB5
Coordinateur Logistique – RCA http://ping.fm/5o8H0
Coordinateur Administration & Finances et ressources humaines – Tchad http://ping.fm/qIzEF
Chargé du renforcement des Capacités - Bouaké http://ping.fm/4m7EX
Un(E) Coordonnateur/Coordonnatrice de Projets http://ping.fm/mxaAV
Clts Research Project Manager http://ping.fm/FUfrm

20 novembre 2011

Economiste chargé de recherche principal(e) - Département de la recherche sur le développement - http://ping.fm/dGnCy

28 août 2011

Définir votre stratégie de veille en 10 points


Comme pour tout projet, la mise en place de stratégie(s) de veille suppose de faire le point et de se poser les bonnes questions.
Ces étapes préalables sont essentielles puisqu’elles permettent d’identifier les axes de veille, et de les adapter aux besoins et au fonctionnement de l’entreprise.


1) Evaluer ses points forts, ses points faibles
Objectif : connaître les forces et les faiblesses de son entreprise.
Cette première étape, basée sur une introspection de l’entreprise, permet de définir en partie les axes de veille à approfondir.
Voici des pistes de réflexion :
  • Le patrimoine immatériel (marques, brevets) est-il protégé ?
  • Les responsables internes sont-ils informés au bon moment ?
  • Quelle est la capacité de l’entreprise à anticiper, à innover ?
2) Identifier les sujets sensibles
Objectif : identifier les points stratégiques pour votre activité.
A la différence du précédent point, celui-ci se base davantage sur un diagnostic du marché plutôt que de l’entreprise (menaces, opportunités).
Voici des pistes de réflexion :
  • Quelles sont les données conjoncturelles et sociétales qui influent sur une activité donnée ?
  • Quelle est l’évolution actuelle de la réglementation ?
  • Quelle est la santé financière des clients, des fournisseurs ?
Parmi les méthodes les plus connues, la matrice SWOT permet de faire un bilan complet sur ses forces, faiblesses, menaces et opportunités (points 1 et 2).

3) Utiliser les informations disponibles en interne
Objectif : capitaliser sur l’existant, pour compléter ensuite vos besoins en information.
Chaque employé, chaque collaborateur est potentiellement un informateur et détenteur d’informations précieuses pour l’entreprise. L’essentiel étant d’identifier les relais internes, et de favoriser le partage et la collaboration.
Voici des pistes de réflexion :
  • Les commerciaux font-ils remonter les informations qu’ils collectent sur le terrain ?
  • Les experts s’informent-ils par eux-mêmes des évolutions du marché ?
  • Les responsables internes surveillent-ils déjà leurs concurrents ?
4) Définir ses objectifs stratégiques
Objectif : la vocation première de la veille est de faciliter et d’étayer la prise de décision.
Pour répondre aux questions préalables à tous choix stratégique, il est essentiel de bien exposer sa vision à court, moyen et long terme.
Voici des pistes de réflexion, par exemple pour le lancement d’un produit :
  • Quel est mon positionnement par rapport à mon concurrent Y sur le marché Z ?
  • Quelles sont les attentes et les habitudes des consommateurs concernant tel ou tel produit ?
  • Suis-je en conformité avec la réglementation en vigueur ?
5) Identifier les destinataires
Objectif : identifier les personnes qui doivent être alimentées en informations stratégiques.
Une veille efficace fournit la bonne information au bon moment à la bonne personne. Il est donc essentiel de connaître les besoins de chacun et d’adapter sa veille en conséquence.
Voici des pistes de réflexion :
  • Qui doit être informé en priorité des dépôts de brevets ?
  • Les responsables commerciaux connaissent-ils bien la concurrence ?
  • La direction générale dispose-t-elle des informations nécessaires (ni trop, ni trop peu) ?
6) Définir précisément le ciblage
Objectif : délimiter le périmètre de sa veille et améliorer sa pertinence.
Il s’agit ici de définir précisément son besoin (thématiques, sources, mots clés…), en se basant notamment sur les enseignements tirés des questions précédentes.
Voici des pistes de réflexion :
  • Quelles sont les sources ou les groupes de sources à surveiller ? (par ex. presse spécialisée, régionale)
  • Quels sont les thématiques et mots clés à inclure ou à exclure ? (par ex. surveiller « veille » sans « écran de veille »)
  • Quelle est la zone géographique à privilégier ?
7) Préciser les formats et pré-requis à respecter
Objectif : identifier les besoins et habitudes, pour adapter sa veille à son fonctionnement.
En d’autres mots, cette étape permet de préciser les outils dont l’utilisation est répandue dans l’entreprise, de détailler les méthodes d’organisation et de classement des documents, ou tout simplement de connaître les habitudes de lecture des destinataires des résultats de veille.
Voici des pistes de réflexion :
  • Faut-il privilégier des fiches synthétiques, ou des analyses graphiques ?
  • Quel est le volume idéal d’informations ? Sa périodicité ?
  • Quels sont les critères de classification et d’organisation des documents (confidentialité, urgence…) ?
8) Assigner un budget
Objectif : définir une fourchette budgétaire pour ajuster sa stratégie de veille.
Cette étape permet d’évaluer le coût humain (temps passé) et matériel (outils), et d’opter pour une solution ou une autre en fonction de son budget. Dans le cas d’un budget réduit, des axes de veille peuvent être priorisés par rapport à d’autres, et les outils gratuits privilégiés.
Voici des pistes de réflexion :
  • Quelle est la part du traitement humain en termes de temps ? (collecte, analyse, diffusion)
  • Quel est le budget accordé aux solutions de veille  ?
  • Faut-il former le personnel aux outils de veille ?
9) Choisir ses outils
Objectif : opter pour la solution la plus adaptée à son budget et à ses besoins.
Il s’agit ici de tester différentes offres d’outils et de prestations, et de choisir en fonction du budget précédemment défini mais aussi du niveau d’expertise et d’autonomie en termes de veille. Toutes les options sont possibles : en interne, externe ou les deux.
Voici des pistes de réflexion:
  • Quels sont les outils gratuits vraiment efficaces et pertinents ?
  • Faut-il choisir un prestataire pour la collecte d’informations ?
  • Si le budget le permet, quelle solution choisir pour la diffusion et le partage d’information ?
10) Evaluer l’impact de sa stratégie de veille
Objectif : identifier des indicateurs pour mesurer son efficacité.
Même s’il est difficile de calculer précisément le retour sur investissement (ROI) d’une stratégie de veille, certains critères peuvent mettre en valeur ses points positifs et négatifs. Il est notamment intéressant de refaire le point sur les forces, faiblesses, menaces et opportunités précédemment évoquées.
Voici des pistes de réflexion :
  • Ma marque et mon savoir-faire ont-ils été préservés grâce à la veille technologique ?
  • Mes faiblesses définies précédemment ont-elles été amoindries ?
  • Les responsable internes se considèrent-ils mieux informés ?
En conclusion : faites régulièrement le point…
  • Votre entreprise est en perpétuel mouvement, vos objectifs, vos forces et vos faiblesses évoluent avec elle. N’hésitez pas à faire régulièrement le point sur les différentes questions abordées ci-dessus : quels sont vos nouveaux objectifs ? Les formats proposés vous conviennent-ils vraiment ? Le budget alloué est-il trop élevé ou à l’inverse insuffisant ?
  • La veille est elle aussi en évolution constante : les outils et les méthodes de veille se renouvellent sans cesse. N’hésitez pas à tester régulièrement de nouvelles solutions, et à les comparer à celles que vous avez choisi, qu’il s’agisse d’outils en interne ou de prestataires de services.
  • Et n’oubliez pas : comme tout projet, la phase de préparation et de définition des objectifs est indispensable à la réussite de votre stratégie de veille. En sautant des étapes, vous risquez de passer à côté de l’essentiel, et de faire perdre à la veille son aspect éminemment stratégique.

Par Marie ARMAND



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27 août 2011

Créer du trafic sur son site Web : les partenariats


Quand ces partenaires sont petits ou moyens, il vaut mieux qu'ils soient nombreux et il est alors généralement opportun d'en confier la gestion à un intermédiaire : cela donne l'affiliation. Quand en revanche ces partenaires sont importants, une démarche spécifique est nécessaire : cela donne des partenariats. De partenariats, il en est de nombreuses sortes. Je traiterai d'un type que j'ai pratiqué : le shop in the shop.

Il s'agit d'ouvrir une boutique au sein d'un autre site, généralement à fort trafic, afin de proposer à ses usagers ses produits ou services. Par exemple, sur le site de La Redoute, un marchand tiers propose de l'abonnement presse.
Ces partenariats sont de trois types : marque blanche (comme dans l'exemple), marque grise (par exemple Ticketnet sur TF1.fr), co-branding (comme SeLoger sur TF1.fr). L'intérêt des formules varie selon les acteurs. Si la boutique est légitime aux yeux des clients du partenaire, les deux parties ont intérêt à la marque blanche. Si par exemple la prestation est en léger décalage avec l'activité du partenaire mais qu'elle est par ailleurs largement répandue, la marque grise fait sens. Le co-branding s'impose notamment quand les métiers sont distincts mais complémentaires.
Les partenariats peuvent propulser un business comme peu de leviers en sont capables. Que l'on songe par exemple au partenariat conclu il y a quelques années entre Yahoo! et Google afin que ce dernier soit son moteur de recherche. Tout à coup, tous les utilisateurs de Yahoo! dans le monde ont pu goûter à Google.
Les deux parties sont gagnantes dans un bon partenariat de shop in the shop. L'hôte enrichit son offre d'un service utile à ses clients et améliore ses revenus. L'invité accède à de nouveaux prospects, développe ses ventes et gagne en réputation en s'associant à un site de renom.
Toutefois, cela ne va pas sans contraintes. Le processus de recrutement d'un partenaire important est long : plusieurs mois souvent, et parfois près d'un an. On est dépendant de l'agenda du partenaire. On l'est également de son niveau. Un partenaire médiocrement compétent est un poids. Enfin, avoir pour ambition de s'associer à des partenaires importants suppose une prise de risque financière. Il faut en effet souvent s'engager sur un revenu minimum garanti élevé, en dizaines de milliers d'euros. L'exercice est alors de pronostiquer les retombées commerciales du dispositif de visibilité (e-mailing, bannières…) que l'hôte propose.
Pour réussir un partenariat, plusieurs points sont clés. Le premier touche au comportement. Il est indispensable d'inspirer confiance. Être ponctuel à tenir ses engagements et proposer des opérations, des campagnes qui bénéficient aux deux parties y contribue. De plus, alors qu'avec des prestataires, on a les coudées assez franches, ici, on est invité, aussi la diplomatie est-elle de mise. Parce qu'on est tributaire de l'agenda et de l'organisation du partenaire, il faut s'assurer d'une organisation souple et réactive. Le partenaire est bien souvent très sollicité. Savoir être force de proposition, lui mâcher et lui simplifier le travail est important. Par exemple, proposer un calendrier annuel d'opérations lui permet de s'organiser et vous assure dans le même temps une visibilité sur votre activité avec ce partenaire. Ce calendrier peut du reste répondre à une logique de segmentation des partenaires selon leur importance (Or, Argent, Bronze…). Au plan commercial, il faut bien entendu avoir une offre performante si l'on souhaite durer.
Qui plus est, il ne s'agit pas seulement de recruter un partenaire, il faut le conserver.
Outre les points ci-dessus, j'ajouterai qu'il est crucial de comprendre le business du partenaire et ses évolutions afin de pouvoir adapter son offre. Il ne l'est pas moins de connaître son organisation. Comment la société est-elle organisée ? Quel est le supérieur hiérarchique de votre interlocuteur ? Sur quels critères le juge-t-il ? Savoir répondre à ces questions, c'est faire de votre interlocuteur votre avocat au sein de sa société.
J'ai été conduit à nouer des partenariats importants pour développer l'activité dont j'avais la charge dans mon précédent job. Ma méthode a été la suivante :
  1. Délimiter la zone d'intervention : en l'occurrence, les carrefours de vente et d'audience français
  2. Identifier les acteurs (les classements sont légion) et les regroupes par affinité
  3. Identifier le bon interlocuteur : j'ai usé du réseau des anciens de mon école, des réseaux sociaux tels que Viadeo ou Linkedin, etc.
  4. Étudier le business du site visé (rechercher de l'information, s'inscrire à sa newsletter, commander un article, analyser la navigation, etc.) pour déterminer en quoi notre service pourrait le favoriser
  5. Se renseigner sur l'interlocuteur (Google, 123 people…)
  6. Préparer le contact avec des documents (e-mail d'approche, présentation Powerpoint…) à la fois typiques et personnalisables
  7. Une fois le contact pris, ne jamais abandonner avant d'avoir obtenu un rendez-vous ou un non (et, dans ce cas, reprogrammer un nouvel assaut)
  8. Durant le rendez-vous, garder à l'esprit qu'il faut autant séduire que convaincre, et la connaissance du prospect comme de l'interlocuteur y aident grandement
  9. Avant signature du contrat, formalisation de l'accord par un e-mail ou un lettre d'intention afin de démarrer rapidement
  10. Conserver le même niveau de professionnalisme en ne faisant jamais sentir au partenaire qu'il est un partenaire parmi d'autres.
Je suis un grand partisan des partenariats, pour les raisons que j'ai dites et parce qu'ils valorisent la société.


Par Youssef RAHOUI


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Comment faire connaître son site internet ou son blog ?

Voici un rappel des principales règles à suivre pour promouvoir, faire connaître son site internet et son blog, donc améliorer son référencement. Liens externes, réseaux sociaux, sites de partage, référencement technique, une multitude d’actions sont possibles et doivent se combiner.
Les moteurs de recherche font évoluer leurs critères d’indexation en permanence, devant le nombre croissants de sites ou de blogs mis en ligne. Il est difficile, il faut l'avouer, d'avoir des règles incontournables dans le temps, il faut surfer sur la vague du moment. Dernièrement encore, en juin, Google a lancé Caffeine, un nouvel index de recherche qui, par rapport à l'index précédent, permet de fournir des résultats 50 % " plus frais ". Sous-entendu, de l'indexation toujours plus rapide pour le contenu Web afin de dénicher des liens encore plus vite que précédemment.
Néanmoins, il y a quand même des conseils simples que l'on peut vous donner, fort des dernières tendances en matière de référencement.

1 – un contenu régulièrement enrichi
Il a toujours été fondamental de publier de nouvelles informations régulièrement pour contribuer au bon référencement d’un site. Caffeine traitant chaque seconde des centaines de milliers de pages, ce critère revêt encore plus d’importance. En faisant très peu d’efforts, il est facile de trouver en permanence des news à communiquer : vie de la société, nouveau produit, article sur l’actualité de son secteur d’activité, événements, salons professionnels, nouvelles publications de la société en pdf, etc…Il est préférable de publier une fois par semaine plutôt que trois nouvelles d’un coup une fois par mois.

2 – un contenu riche
La qualité des contenus est désormais devenue un des facteurs clés de référencement. Le référencement naturel occupe une place de plus en plus importante devant le référencement technique pur (bien sûr votre site ou votre blog doit comprendre les bonnes balises placées au bon endroit dans vos codes HTML). Les bonnes stratégies web intègrent la notion de publication de contenus, tant sur le plan de la régularité comme on l’a vu, que sur le plan de la qualité. Les mots clés adéquats, placés aux bons endroits sont une des clés ! La richesse de votre contenu sur le fond, le vrai apport d’informations aussi. Des phrases courtes et simples sont également à prioriser.

3 – une présence sur les réseaux sociaux
Etre présent en tant qu’entreprise ou entrepreneur sur les réseaux sociaux permet de diffuser très simplement des informations et aussi souvent qu’on le souhaite. Google indexe très bien les principaux réseaux sociaux, ce d’autant plus qu’ils occupent une place de plus en plus prépondérante dans le paysage internet : Facebook, LinkedIn, Twitter, Viadeo....
Faire des mises à jour régulières sur ses profils, participer à des discussions sur des hubs, s’inscrire à des communautés, publier des offres de business, ou autres actions contribuent à faire remonter vos pages des réseaux sociaux dans les pages Google. Plus vous êtes actif sur un réseau social, plus vous incitez les autres membres à consulter votre profil, et donc à consulter vos sites.

4 – une présence sur les autres médias sociaux
Les sites de partage d’informations, de vidéos, de photos jouent de plus en plus un rôle important également dans la visibilité de votre marque, de votre nom ou de votre entreprise.
Scribd, Calameo ou Slide Share par exemple sont des sites de partage de contenus, sur lesquels vous pouvez publier de vrais documents de fond, trop lourds à mettre sur votre site.
Les sites de partage de vidéos comme You Tube ou Daily Motion vous permettent de diffuser vos vidéos professionnelles tout en les affichant sur votre propre site ou blog.
Et enfin, Flickr, Joomeo, Picasa peuvent diffuser vos diaporamas de photos ou photos de vos produits associés à votre entreprise. Naturellement depuis votre site ou votre blog, faites des articles avec des liens vers ces documents en ligne.

5 - quelques autres conseils
- veiller à ce que les liens figurant sur votre site soient toujours en service et ne soient pas rompus.
- avoir une vitesse d’affichage des pages qui ne soit pas lente. Non seulement Google n’aime pas ça, mais les internautes aussi, cela dissuade de rester ou même de revenir.
- avoir une navigation claire permettant aux moteurs de recherche comme aux internautes de « lire » facilement votre support est naturellement fortement recommandée.
- communiquer le plus possible partout et tout le temps le nom de votre site ou de votre blog (en bas de mail, sur papier à en-tête, cartes de visite, documents clients) !!
Réseaux sociaux, sites de partage, balises, contenus, mots-clés, profils, informations…. Faites un mix. En conclusion, avoir un site internet ou un blog c’est bien, le faire vivre pour le faire lire, c’est mieux.


Par Laurence Lubrano


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22 août 2011

Comment créer du trafic sur son site Web : l'e-mail marketing

Parmi les différents leviers de business sur Internet, l'e-mail marketing figure parmi les plus puissants et les plus aisés à comprendre. Puissant parce que l'on n'est guère sur Internet sans avoir d'adresse e-mail et que l'e-mail figurait jusqu'il y a peu en tête des usages du Web ; aisé à comprendre car c'est le frère cadet du publipostage.
Pour autant, le succès d'une campagne d'e-mail marketing passe par la maîtrise de nombreux paramètres, la plupart spécifiques au Web.
Une campagne d'e-mail marketing, c'est l'envoi par e-mail d'un message à une population donnée. Dans cet article, je ne traiterai que des e-mails commerciaux selon un modèle économique à la performance (CPA).

Comment cela se passe-t-il ?
Généralement, vous louez un fichier d'adresses e-mail opt-in à un courtier (ou broker). Vous lui fournissez votre création e-mail, qu'il se charge d'envoyer (on parle de routage). Parce que rémunéré à la performance, il place sur la page de confirmation de commande de votre site un marqueur qui permet de compter les ventes. Il suit également attentivement, au moyen de son logiciel de routage, le comportement des récepteurs de l'e-mail (combien le reçoivent, l'ouvrent, etc.).
Il y a sur le marché plusieurs fichiers de centaines de milliers d'adresses louables à la performance. Si l'on ajoute que l'impact commercial d'une campagne ne dure guère au-delà de trois ou quatre jours, on comprend que l'on a là un moyen rapide, puissant et maîtrisé d'acquérir des centaines de clients.
Mais beaucoup en ont abusé, et pas seulement les spammeurs, ce qui explique la baisse chronique des performances de l'e-mail marketing. C'est à tel point qu'en louant un fichier de cent mille adresses, vous pouvez bien ne vous retrouver qu'avec une centaine de ventes. À cela il faut ajouter des coûts d'acquisition, modèle au CPA oblige, qui peuvent être élevés et que tous les marchands ne peuvent se permettre.

Réussir une campagne d'e-mail marketing requiert la maîtrise de nombreux paramètres.
En premier lieu, l'offre commerciale, qui doit être avantageuse, ciblée, personnalisée et proposée au bon moment. Le jour de routage joue un rôle. L'objet de l'e-mail doit être rédigé avec soin : mal rédigé, c'est un e-mail qui n'est pas ouvert voire même un filtre anti-spam qui se déclenche.
La création graphique joue un rôle clé : c'est elle qui détermine le prospect à cliquer pour visiter votre site. Elle doit aussi tenir compte de paramètres techniques, comme le fait que certains webmails bloquent les images (Gmail…) ou qu'ils affichent le message tronqué (Outlook…). J'ai dit site, quoique je préconise la landing page ; dans les deux cas, il faut bien sûr réunir les conditions pour un achat rapide et confiant.
Dans tous les cas, la règle d'or est "tester et mesurer" : tel échantillon d'adresses contre tel autre, l'objet, la création, le jour d'envoi, la landing page, la repasse… Voici un tableau résumant la chose.
Parmi les principaux acteurs opérant à la performance, on trouve Come & Stay, Ad Lead, Mediastay et Base & Co : je les ai pratiqués (sauf le dernier, qui a bonne réputation) et ils savent faire. Je citerai également PowerSpace, l'agence d'un camarade entrepreneur, ancien de Cdiscount et de VistaPrint.
En résumé, l'e-mail marketing est assurément un des leviers-clés d'une stratégie d'e-marketing. Toutefois, il y a depuis quelques années une tendance de fond à recruter des adresses e-mails pour constituer sa propre base de prospects (lead generation) que l'on travaille ensuite (lead nurturing) à leur conversion en clients.


Par Youssef RAHOUI


Développer son entreprise grâce aux partenariats

Plus que jamais, il est indispensable, pour développer son entreprise de se tourner vers le partenariat. Toutes les entreprises, et particulièrement les PME ont besoin de réseaux et de la complémentarité des compétences pour mener à bien de nouveaux projets. Mais entre la volonté de développer des partenariats et la réelle mise en pratique, il y a souvent un pas à franchir…

Pourquoi est-il nécessaire de créer des partenariats pour développer son entreprise ?

Chaque entreprise a un cœur de métier, et doit concentrer tous ses efforts pour en faire un pôle d’excellence et être reconnue par son marché et ses clients sur ce point. Au-delà de ce cœur de métier, l’entreprise a une sphère d’influence, et dispose de couples marchés-produits périphériques. Il serait idiot de ne pas en profiter pour proposer des services à des clients ou prospects. Oui, et pourquoi ne pas le faire soi-même ? L’accès aux ressources étant naturellement limité, il peut être compliqué (notamment pour les PME) de tout vouloir tout faire tout seul !

Voici deux situations types où la notion de partenariat est intéressante à exploiter :

1. « Je veux développer un nouveau service intéressant pour mes clients, mais que je ne maîtrise pas et qui me prendrait du temps, de l’énergie, de l’argent à développer en interne. Je m’associe à un partenaire dont c’est le cœur de métier et pour qui ce partenariat sera un débouché intéressant non concurrentiel ».
2. « Mes clients me reconnaissent une expertise dans un domaine qui est une bonne association à mon cœur de métier, sans être stratégique, de nouveau le partenariat est une bonne solution ».

Comment procéder pour rechercher des entreprises qui peuvent potentiellement devenir partenaires ?

Les stratégies push et pull sont toutes aussi utiles et efficaces à mon sens.
D’un côté, l’entreprise témoigne sur son marché et sa sphère d’influence de son intérêt à se développer via des partenariats. Elle communique aussi sur des partenariats réussis, en co-communication avec les partenaires. D’autres opportunités se font jour, sur sollicitations.
D’un autre côté, l’entreprise recherche elle-même des partenaires potentiels, pour aider à son développement.

Comment évaluer l’intérêt d’un futur partenariat lorsqu’une entreprise vient à vous ?


4 facteurs doivent être réunis pour un partenariat « signable » :

• un intérêt business clair et bien périmétré laissant à chacun la part belle sur ses marchés, mais permettant de bénéficier d’une extension de business créatrice de valeur ;
• des valeurs communes portées, notamment, au plus haut niveau de chaque entreprise. C’est la seule façon de passer les inévitables heurts et difficultés d’une relation partenariale sur la durée ;
• une conception commune du partenariat : pas un gagnant et un perdant, pas un leader et un suiveur, pas non plus « chacun amène la même chose », enfin pas « j’ai amené tant, combien amène-t-il de son côté ». Le partenariat se mesure à l’aulne de ce que chacun peut amener et des complémentarités que cela génère, et ne se pèse pas sur une balance ;
• enfin la possibilité de faire autre chose que du business. C’est d’ailleurs un point plus important qu’il n’y paraît de prime abord, car il permet de solidifier les liens par d’autres biais que le cœur de la relation - parler l’un de l’autre ou mieux encore communiquer ensemble, mettre en lien / faciliter l’effet réseau, témoigner, développer d’autres activités, offrir à son partenaire l’accès à quelque chose qui lui est cher et qu’il nous est possible de lui fournir, etc.

Pourquoi est-ce d’autant plus important pour une PME ?

Une PME est encore plus contrainte qu’une grande entreprise du fait de sa taille et se trouve confrontée davantage à quelques questions clés.
Il faut qu’elle sache concilier le présent (qui occupe déjà à 120%) et le futur : créer, anticiper, innover, oui, absolument … mais avec quelles ressources disponibles ?
Une PME doit de plus, définir où est la compétence et l’expertise (Faut-il la chercher, l’acheter ? Faire tout seul ou s’associer ?) et réfléchir constamment à comment rester innovant et pro actif, en avance sur son marché, alors qu’il faut 3 à 4 ans pour acquérir de nouvelles compétences / imaginer de nouveaux services.

D’un autre côté, les PME sont plus accessibles aux partenariats pour 3 raisons.
La stabilité de leur actionnariat et de leur gouvernance leur permet de nouer des partenariats sur la durée, condition sine qua none de la réussite (il y a peu de chance qu’un partenariat produise tous ses effets dès la 1ère année). Elles ont une plus grande conscience individuelle et managériale de la carence de ressources, ce qui donne une impulsion plus forte vers le partenariat. Et enfin, leur regard est non pas celui d’un « dominant » sur son marché, mais d’un acteur toujours agile, en mouvement, qui n’a que rarement de « rente de situation ».

Par: Jean Chaillet


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Les trois priorités de l’entrepreneur

Fred Wilson, un des capitaux-risqueurs les plus réputés des États-Unis, a publié l'an dernier sur son blog un article qui a suscité plus de 250 commentaires : What a CEO does.
Il y rapporte les trois priorités de tout entrepreneur, et qui sont d'une importance telle qu'elles seules ne sauraient en aucune manière être déléguées.
A CEO does only three things. Sets the overall vision and strategy of the company and communicates it to all stakeholders. Recruits, hires, and retains the very best talent for the company. Makes sure there is always enough cash in the bank.
Voyons donc cela en français et un peu en détail.

Définir la vision

La vision, c'est la raison d'être de l'entreprise. C'est la formulation de l'idée de l'entrepreneur.
Elle doit tenir en une phrase. Par exemple, pour Madmagz, c'est "que tout le monde puisse être éditeur de magazine". Une vision doit être concrète et, surtout, elle doit porter en elle les germes d'un business : des personnes qui font quelque chose pour quoi un produit ou un service seront nécessaires.
La stratégie est le moyen général qui va être mis en oeuvre pour réaliser la vision. Par exemple, pour ce qui nous regarde, ce pourrait être un logiciel, une agence de communication (c'est à dire une société de service) voire une combinaison des deux. Et c'est là que le fait que l'utilisateur soit défini dans la vision est important. Ainsi, toujours dans notre cas, "tout le monde" rend presque impossible l'approche de l'agence de communication : un service individualisé et à grande échelle ne serait pas viable économiquement.
L'entrepreneur ne doit pas seulement définir la vision et la stratégie de l'entreprise : il doit en permanence s'assurer que les personnes concernées - équipes, investisseurs, partenaires… - les comprennent et y adhèrent. Selon moi, quelque chose de moins que l'union sacrée autour de cela, et c'est le commencement de la dégringolade.

Recruter les meilleurs

Recrutement en startup et grande entreprise
Cela pourrait passer pour une tarte à la crème : quelle entreprise, grande ou petite, ne souhaite pas cela ? Il est vrai, mais c'est vital pour une start-up. Voici pourquoi.
Le business d'une grande entreprise est mûr et il est déployé à grande échelle. Clients, modèle économique, distribution, marque, moyens financiers… : tout cela est connu, et que des salariés soient moyens voire médiocres, même à haut niveau, cela ne met pas en danger l'entreprise. L'affaire tourne. Selon mon observation, la répartition des talents dans les grandes entreprises épouse généralement une courbe en cloche.
Pour une start-up, tout est à découvrir et à construire avec peu de personnes et peu de moyens. La probabilité de l'échec est très élevée, et sans une équipe du premier ordre, les opportunités ne sont pas entrevues et les choses ne se font pas ou mal. Cela implique que dès lors que l'entrepreneur pense qu'une personne n'est pas au niveau, il ne doit pas tarder à "la laisser partir" (comme on dit pudiquement).
Recruter les meilleurs, cela signifie en premier lieu, pour l'entrepreneur être capable d'identifier les lacunes de son entreprise et d'attirer les bonnes personnes pour les pallier. Ces lacunes sont souvent les siennes propres, de là que cela ne soit pas facile de le voir et de l'admettre : voir le récit de ma propre expérience à ce sujet.
Enfin, bien entendu, une fois les bonnes personnes détectées et recrutées, l'entrepreneur doit tout faire pour les conserver.

Avoir assez d'argent

Là aussi, c'est une préoccupation liées au monde des startups. En effet, bien souvent les revenus sont faibles ou inexistants pendant des années. Il faut donc de l'argent pour avoir le temps de réaliser sa vision et recruter les meilleures personnes.
En conclusion, ces priorités se comprennent bien, individuellement et dans leur ensemble, au point qu'elles se peuvent ramener à une phrase : un entrepreneur doit s'entourer de la meilleure équipe possible et disposer d'assez d'argent pour réaliser son projet d'entreprise.


Par Youssef Rahoui    


14 août 2011

Améliorer vos relations

Jean-Paul Sartre a dit « l'enfer c'est les autres » : peu de personnes ont pourtant véritablement compris ce qu’il voulait dire par là. Je vais donc le citer car il y a matière à réfléchir sérieusement.
« On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'était toujours des rapports infernaux. Or, c'est tout autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans.
Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous.
Deuxième chose que je voudrais dire, c'est que ces gens ne sont pas semblables à nous. […] Ce que j'ai voulu indiquer, c'est précisément que beaucoup de gens sont encroûtés dans une série d'habitudes, de coutumes, qu'ils ont sur eux des jugements dont ils souffrent mais qu'ils ne cherchent même pas à changer. Et que ces gens-là sont comme morts, en ce sens qu'ils ne peuvent pas briser le cadre de leurs soucis, de leurs préoccupations et de leurs coutumes et qu'ils restent ainsi victimes souvent des jugements que l'on a portés sur eux. »

Il faut donc bien retenir les 2 enseignements majeurs :

-    Notre relation à l’autre, qu’il soit salarié, associé, client ou fournisseur dépend de notre propre connaissance de nous-même : pourquoi prend-on mal certaines paroles ? Parce qu’elles raisonnent en nous… Si vous vous arrêtez là, vous ne progressez pas. Si au contraire, vous cherchez à comprendre ce qui vous blesse, à quelle croyance cela fait référence et si au fond cette croyance est légitime, si c’est la vôtre ou celle qu’on vous a transmise, vous grandissez et vous pouvez faire le choix de laisser cette croyance aux autres…C’est ainsi le début de la liberté ! et l’entrepreneur a besoin plus que tout autre de liberté dans son analyse, dans sa relation au monde…
-    Notre vision du monde est personnelle et nos attentes également : nos interlocuteurs ne fonctionnent pas forcément de la même manière : chacun a sa propre carte du monde ! Apprendre à reconnaitre et accepter la différence de fonctionnement de ses semblables nous permet de mieux les managers, de mieux les convaincre… Si vous vous adressez à quelqu’un de très méthodique en gardant un style enthousiasme et synthétique, vous risquez de faire chou blanc... même en étant un excellent orateur ! La réciproque est également vraie : le caractère précis, organisé et détaillé peut terriblement lassé votre interlocuteur plutôt synthétique et impatient ! Cessez donc de remettre en question votre produit ou service: essayez plutôt de le présenter en respectant le mode de fonctionnement de votre interlocuteur. Pour cela, l’analyse transactionnelle et la programmation neuro-linguistique vous aideront assurément.


Par Antonella VILAND   

13 août 2011

Le marketing B2B : bien plus que de la simple génération de chiffre d’affaires et de leads

Depuis des années, les marketeurs B2B entendent dire qu’une automatisation du marketing réussie n’est qu’une question de génération de leads. Nous pensions avoir uniquement à nous concentrer sur la détection et le « scoring » de leads, pour que le tour soit joué. Nos problèmes devaient être ainsi résolus. Désormais, un autre critère est plébiscité par tous : le chiffre d’affaires. Mettez simplement votre chiffre d’affaires en lumière et vous connaîtrez le succès. C’est aussi simple que cela, ou du moins voilà ce que l’on veut nous faire croire.
Pour moi, dire que « le marketing B2B est avant tout une question de chiffre d’affaires »  revient à dire « vous perdrez 10 kilos en une semaine ». Il s’agit du même genre de phrase vide de sens.

Je sais bien qu’il serait tentant de croire que vous pouvez assurer votre réussite en ne vous concentrant que sur un seul aspect du processus marketing (en apparence facile à gérer). Mais regardons les choses en face : cela n’a jamais été vrai et ce ne le sera certainement jamais.

Aujourd’hui, le marketing subit une profonde transformation. Le marché est en pleine évolution. Et de nos jours, nous sommes tous responsables  de problématiques bien plus variées que la simple génération de leads ou du chiffre d’affaires.

Mais ne vous méprenez pas. Je ne suis pas en train de d’en dénigrer l’importance. La génération de la demande ou le chiffre d’affaires constituent des éléments essentiels du processus marketing. Ma préoccupation concerne le fait qu’un objectif limité pourrait vous faire négliger d'autres considérations importantes. Aussi étrange que cela puisse paraître, une attention trop fortement portée au chiffre d’affaires peut engendrer des problèmes. Ceci ne fut-il pas l’un des concepts clés de la récente crise des prêts hypothécaires ? Se concentrer sur la génération de chiffre d’affaires à l’exclusion d’autres facteurs engendre des conséquences négatives majeures sur les marchés financiers internationaux. Pour moi, la leçon est claire : ne laissez pas ce genre de vision étroite condamner aussi vos stratégies marketing.

Elargissez plutôt vos perspectives.
Les marketeurs souhaitant rester cohérents doivent commencer par adopter une approche holistique et intégrée tout au long du processus marketing. Par exemple, bien qu’il soit indéniable que la génération de la demande constitue un élément essentiel, vous devez également effectuer un suivi du budget, des dépenses et des ressources. Vous devez satisfaire et retenir vos clients et sans cesse travailler à gagner leur confiance afin de les fidéliser. Vous devez développer et faire évoluer votre équipe marketing afin de rester pertinent et de générer une croissance rentable, ce qui diffère sensiblement de la simple génération de chiffre d'affaires à TOUT prix.

En tant que directrice générale du marketing, j’ai partagé cinq opérations stratégiques, chacune comprenant de critères de mesure multiples, appliqué aussi bien par le conseil d’administration que par nos départements commerciaux et financiers. Les objectifs en termes de chiffre d’affaires constituent une part essentielle de ces opérations, mais d’autres indicateurs sont tout aussi importants pour mesurer la croissance et la santé d’une entreprise. Naturellement, nous utilisons nos propres outils pour évaluer et renforcer nos activités. Mais il n’y a réussite que si vous adoptez une approche marketing stratégique et globale et ne vous bornez pas à une vision étroite de génération de la demande et d’acquisition de clients.

Si l’on observe l’année 2011, il devient évident que toute approche B2B actualisée et intégrée nécessite également un facteur supplémentaire : le marketing numérique. Les marketeurs B2B modernes doivent créer davantage de contenu, mener plus de campagnes, engendrer plus d'activités entrantes et générer davantage de leads de meilleure qualité. Cela n’a plus aucun sens de vous concentrer seulement sur ce que vous allez faire après que quelqu’un aie contacté votre entreprise ou coopéré avec elle. Vous devez également porter votre attention sur des questions essentielles concernant les processus et la rigueur des analyses des données numériques. Une fois que vous avez commencé à tirer pleinement parti du développement et de l’analyse du contenu numérique, vous serez en mesure d’atteindre plus rapidement vos cibles, d’optimiser vos processus pour une expérience client novatrice, d’accroître vos ventes et de renforcer la notoriété de votre marque.

N’oublions pas notre mission essentielle
: de la même manière que vous ne souhaitez pas vous concentrer seulement sur la génération de leads, vous ne voulez pas non plus uniquement vous borner à consacrer toute votre attention aux chiffres. Ceci finirait par vous faire ignorer le réel « art » du marketing. Vos objectifs sont de développer des marques et d’attirer des clients, et sans aucun doute cela ne peut se faire que selon un certain rythme et un certain cycle. Le marketing B2B implique planification et budgétisation, définition des campagnes, création de contenu et de message, puis exécution afin de générer des leads et du chiffre d'affaires. Les demandes de l'environnement commercial actuel exigent de vous que vous gériez l'ensemble de ce cycle. Vous avez besoin d’une perspective élargie et d’une approche coordonnée, et non d’un simple correctif ou d’une décision « tout ou rien ».

Pour permettre à votre équipe de gérer l’ensemble de ce cycle B2B, vous devez tout d’abord reconnaître que le marketing B2B ne concerne pas qu’une seule dimension. Il s'agit de génération de la demande. Il s’agit de chiffre d’affaires. Et il s’agit de bien plus encore.


Par Lisa ARTHUR   


 

12 août 2011

6 conseils marketing à destination des PME

Plus que jamais, les entreprises ont besoin de mener des réflexions marketing pour dynamiser leur activité. Aujourd’hui et demain.

« Certaines PME profitent de cette crise pour changer leurs pratiques en professionnalisant leur approche du marketing. Elles sont à la recherche d’un réel levier pour pérenniser leur activité, répondre à une concurrence accrue et s’adapter aux mutations des comportements clients, sur du long terme . »

1. Se concentrer sur son cœur de cible

Premier réflexe en temps de crise : se disperser. Première erreur, il est préférable d’identifier les deux ou trois cibles prioritaires et de consacrer les efforts commerciaux et investissements marketing et communication sur celles-ci. Les chances seront alors d’autant plus grandes de transformer les actions en ventes effectives et d’installer des synergies positives sans dépenser les ressources à tort et à travers.
« Il faut se poser non seulement la question du potentiel de chaque marché (combien de clients potentiels ? quel chiffre d’affaires ?) mais aussi celles qui concerne l’attractivité de l’offre (quels sont les cibles pour lesquelles l’offre est particulièrement pertinente ?) et de la faisabilité de la démarche commerciale » conseille Valérie Geneyton.
Les conseils à retenir pour gagner en efficacité et en anticipation ? « Planifier et structurer ». Plus que jamais dans un contexte de morosité, il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions. Il faut savoir se recentrer sur les activités où l’entreprise a une bonne position concurrentielle et approcher les clients avec une offre différenciée. Le fait de s’activer dans l’urgence est une perte d’énergie.

2. Ne pas s’isoler et miser sur le réseau

Les partenariats sont primordiaux. Le secret ? Rester proche des partenaires prescripteurs et revendeurs. Construire des actions commerciales ou de communication communes, animer leurs forces de vente pour rester présent à leur esprit, imaginer des offres complémentaires.
Eux aussi peuvent connaître des difficultés et il serait dommage de distendre les relations alors que tout partenariat demande plus d’un an de travail avant de trouver sa vitesse de croisière. Une partie de la stratégie commerciale peut aussi consister à développer des partenariats complémentaires. Bien utilisés, ils permettent de proposer des actions plus offensives, d’économiser par des actions conjointes voire de développer de l’innovation.

3. Privilégier l’innovation continue

Le dirigeant d’une entreprise de gestion des appels offres de travaux, commente « Le marché est difficile. C’est pourquoi nous devons nous structurer et optimiser l’ensemble de nos actions : penser des offres innovantes et ne pas hésiter à proposer de nouvelles approches à nos clients, renforcer notre communication et concentrer notre effort sur l’essentiel. »

La mise en place de moment de réflexion et de remise en question communs notamment aux équipes commerciales et marketing est le moyen le plus efficace pour partir sur la bonne voie. En les faisant travailler ensemble, les équipes pourront très rapidement identifier des innovations à gain rapide, qu’elles concernent les prestations, l’offre commerciale, le discours ou les actions de promotion. Etre à l’écoute du marché et ne pas hésiter à prévoir du un temps d’expérimentation permettant de suffisant pour mesurer les résultats de chaque projet.

4. Affiner le discours de l’entreprise

Si l’entreprise propose des services, par essence intangibles, les prospects et clients peuvent très vite avoir l’impression qu’ils doivent ressembler à ceux des concurrents. Encore une fois, les équipes commerciales et marketing doivent travailler ensemble pour affiner le discours. Le résultat : des bénéfices clients clairs, directement perceptibles et adaptés à la cible. Pour rassurer les prospects rien de plus infaillible qu’un discours simple, cohérent et concret.

5. Des offres et des modèles économiques différents

L'exemple d'un dirigeant d’une entreprise de sécurité  « Nous savons vendre des systèmes de sécurité complexes. Il est maintenant temps de rentabiliser certaines innovations et d’attaquer de nouveaux marchés, avec des offres dont les cycles de vente sont plus courts ». La négociation devenue virulente en période de crise, les entreprises anticipent et font évoluer leurs offres et modèles économiques. 

« Observez les modèles économiques d’autres marchés et essayer d’imaginer des déclinaisons dans le secteur de l’entreprise. Pourquoi ne pas mettre en place des formules d’abonnement, de locations, de packages ? N’y a-t-il pas des offres d’entrée qui permettront à vos prospects de répondre à leurs besoins essentiels et à votre entreprise d’agrandir son parc clients pour ensuite diversifier les services lorsque que le marché se portera mieux ? »

6. Plus proche de ses clients et de son marché

Il ne faut pas oublier de communiquer régulièrement avec les clients, en gardant un discours de proximité. Dans une période de crise, les comportements changent et nous sentons déjà une volonté durable de consommer mieux. C’est donc en écoutant leurs besoins, attentes et freins, que se construiront de nouvelles offres réellement efficientes et un discours plus percutant.


Par Valérie GENEYTON    


CV anonyme, chronique d'une mort annoncée

Le CV anonyme devait être rendu obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. Mais une étude remet en cause son utilité.

 
Le CV anonyme est-il en train de vivre ses derniers instants? Une loi de 2006 dont les décrets ne sont jamais parus prévoyait pourtant de le rendre obligatoire pour lutter contre les discriminations. Expérimenté dans nombre de grandes entreprises -comme AXA, PSA Peugeot- le curriculum vitae anonyme est censé permettre aux personnes victimes de préjugés liés à la couleur de peau, le nom, le lieu de résidence ou l'âge, de décrocher un premier entretien d'embauche
Mais le projet risque de rester dans les limbes au regard d'une étude d'experts le déconseillant pour faciliter l'embauche des jeunes d'origine immigrée. Au ministère du Travail, auquel il appartient de publier les décrets d'application de la loi qui rend obligatoire ce CV dans les entreprises de plus de 50 salariés, on veut "prendre le temps de la réflexion". "Au regard des résultats de l'étude, on a raison d'être dans une mesure expérimentale".  
Une étude qui divise
En septembre dernier, Eric Besson, alors ministre de l'immgration, avait demandé à Pôle emploi un bilan d'étapes. Une étude quantitative publiée en avril, réalisée en collaboration avec Pôle emploi, conclut que non seulement ce type de CV n'avantagerait pas les demandeurs d'emploi issus de l'immigration, mais il les pénaliserait: ainsi avec les CV nominatifs, ces candidats ont une chance sur 10 d'obtenir un premier entretien contre une chance sur huit pour les autres, mais lorsque le CV est anonyme, l'écart s'accroît à 22 contre six.  
 
Ses auteurs - du Centre de recherche en économie et statistiques (Crest), de J-PAL et de l'Ecole d'économie de Paris- sont les premiers surpris de ce résultat. Ils supposent que le CV anonyme empêcherait une certaine discrimination positive envers ces jeunes. En revanche, selon eux, ce CV est utile pour éviter une tendance à privilégier ses "semblables": les recruteurs hommes sélectionnant plus souvent les CV de candidats masculins, les femmes ceux des femmes. Pour SOS Racisme, ferme partisan de la généralisation du CV anonyme, les conclusions de l'étude sont "contradictoires" et sa "fiabilité" sujette à caution. "On cherche à prouver que cela ne marche pas", estime Loïc Rigaud.  
De grandes entreprises qui l'ont mis en place en tirent un bilan positif: "tous nos CV sont anonymes depuis plusieurs années", sauf rare exception, et on en est "très satisfait", souligne Pierre-Olivier Salmon de PSA Peugeot. L'internet favorise l'anonymat : ainsi sur le site de Pôle emploi, les chômeurs créent leur espace et diffusent leur CV anonymement. A un an de la présidentielle, le sujet s'immisce dans le débat politique: la généralisation du CV anonyme figure dans le programme du Parti socialiste pour 2012.  
De son côté, Yazid Sabeg, commissaire à la diversité, qui avait lancé il y a deux ans une expérimentation de ces CV, n'y voit "pas une panacée". D'autres moyens, selon lui, existent pour combattre la discrimination à l'embauche, comme "la méthode des habiletés", où "on met en situation un candidat dans le futur job qu'il veut occuper et on l'évalue", ou la "méthode de rating" où on soumet le même questionnaire aux candidats avant de les noter. Pour Soumia Malinbaum, présidente de l'Association française des managers de la diversité, la méthode des "habiletés" -faisant abstraction des diplômes- expérimentée à La Poste, s'est révélée plus efficace contre la discrimination.

Par: 

Comment utiliser Google pour optimiser vos ventes sur internet

Google Webmaster Tools permet d'améliorer le référencement naturel et de choisir les mots-clés les plus rentables.

 1. Valoriser son référencement naturel

Lancée en avril, une nouvelle fonctionnalité de Google Webmaster Tools fournit gratuitement des rapports sur la visibilité des sites sur Google. Vous allez pouvoir relier de façon très précise vos ventes avec la visibilité gratuite de votre site sur Google (c'est-à-dire le référencement naturel ou SEO, Search Engine Optimization, par opposition au référencement payant ou SEM, Search Engine Marketing). Avant, vous ne pouviez connaître que les 100 mots générant le plus de visites sur votre site et, parmi eux, ceux qui vous donnaient le meilleur taux de conversion en ventes.
Ainsi, pour mon site Cashstore.fr, qui référence 850 marchands, je pouvais voir que les mots-clés "code promo Cdiscount" généraient, sur une journée, 175 visites, dont près de 37% se transformaient directement en ventes sur le site Cdiscount.com. Mais j'ignorais combien de fois "code promo Cdiscount" était vu pour générer ces 175 visites, ni sur quelle page réponse apparaissait Cashstore.fr associé à "code promo Cdiscount"; il fallait que j'aille vérifier en tapant la requête.

2. Remonter à la source des ventes

Désormais, vous pouvez connaître la position de votre site pour chaque mot (à quelle page de réponse sur Google il apparaît associé à ce mot-clé), son volume d'impression, son taux de clics. Et savoir tout cela de manière illimitée, c'est-à-dire pas seulement pour les 100 premiers mots-clés, mais pour tous ceux qui drainent des visites. "C'est une sacrée bonne nouvelle pour votre coût d'acquisition par mot-clé en référencement naturel", nous assure Search Performance, spécialiste du sujet.

3. Progresser en visibilité gratuite

Combinées avec Google Analytics (pour ceux qui l'utilisent), "toutes ces infos vont vous permettre avec une précision quasi chirurgicale de remonter à la source de vos ventes, mot-clé par mot-clé", précisent les experts de Search Performance. C'est ce que nous faisons avec eux sur Cashstore.fr et ce pilotage nous permet de progresser très vite en visibilité gratuite sur Google et sur les mots qui ont le plus fort taux de conversion en ventes.
Mon conseil: avant que vous confiiez la gestion de votre SEO à une agence ou à un collaborateur en interne, prenez le temps de vous plonger dans ces outils. Observez, d'un bout à l'autre de la chaîne, pour un mot-clé donné, combien d'impressions génèrent combien de visites, de ventes, de CA, de marge... Ce fine tuning est capital pour la rentabilité de votre activité d'e-commerce.

4. Choisir les mots-clés les plus rentables

Voici une méthode simple en quatre étapes :
-Choisissez une vingtaine de mots-clés stratégiques pour votre business sur : http://adwords.google.fr/select/KeywordToolExternal
-Achetez ces mots-clés sur Google AdWords avec des minibudgets de test (il n'y a pas de ticket d'entrée minimal sur Google).
-N'oubliez surtout pas de traquer le taux de conversion de ces mots-clés avec Google Analytics (l'outil est gratuit !).
-Après un mois de test, vous allez connaître les mots-clés les plus efficaces en analysant leur taux de conversion en ventes.
-Utilisez alors ces données pour mettre en place sur votre site une stratégie SEO - contenu et réseau de liens entrants - sur les mots-clés qui convertissent le mieux vos visiteurs en clients.


Par Catherine Barba



Iemploi.net, Le Portail de l'emploi

8 août 2011

Mieux vendre ses produits et services : ou comment bien gérer son argumentaire commercial


Lorsque l’on maîtrise parfaitement son produit ou service, est-il nécessaire de s’appuyer sur un argumentaire ? Comment trouver les arguments et les mots qui portent quand on vend des produits technologiques à des non spécialistes ? Le sujet préoccupe de nombreuses PME ; nous leur proposons ici quelques pistes d’action…

LES PME SE FOCALISENT TROP SUR LES CARACTERISTIQUES
Bien des « argumentaires » de PME se limitent à  des listes de caractéristiques techniques liées aux produits et services proposés, ou à la logistique de l’entreprise.  Ils ne comportent pas ou peu d’arguments pour que le client y trouve une raison et une motivation particulière d’acheter là plutôt qu’ailleurs.
C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’une offre à forte technicité. Soit elle sait trouver les mots justes pour faire valoir sa différence et convaincre les clients de ses atouts, soit elle se « noie » dans cette technicité,  ne répond pas à ses préoccupations et fini par lui faire peur.
Le problème tient principalement à 3 raisons
Un des premiers reflexes pour se vendre est de « survendre » son produit ou service, de livrer un maximum d’informations techniques pour se valoriser ou se justifier.
L’autre raison tient du fait qu’il est souvent difficile de sortir du jargon technique interne pour exposer une offre de produit ou service. Rappelons que près de 70 % de patrons de PME sont de formation technique uniquement.
Enfin, encore trop peu de PME  intègrent le besoin, les attentes réelles du client dans leur argumentaire

ET LE CLIENT DANS TOUT CA ?
Qu’ai-je à gagner en achetant ce produit ?
Les préoccupations du client ne portent pas sur des caractéristiques mais avant tout sur des avantages et des bénéfices : qu’ai-je à gagner en achetant ce produit ou ce service ? Un producteur de fruits et de légumes promettra par exemple au consommateur du plaisir de dégustation et des qualités nutritionnelles. Un routeur s’engagera sur un délai de distribution record ou une traçabilité pour des envois postaux. Un vendeur de matériel informatique vendra de la continuité d’exploitation et de la compatibilité avec les logiciels en place. Mais surtout pas des mégabits, des kilooctets et des protocoles aux noms barbares !
Prouvez le !
Bien sûr, il faudra prouver ce que l’on promet, par des exemples précis d’actions ou de prestations de services réussies, ou en rassurant sur des points critiques du produit : il sera temps alors de s’appuyer sur la technique pure.. De même, évitez de mettre en avant votre « réactivité », votre « qualité » et votre « sens du service ». Prouvez-le simplement (« réponse sous 24h », « satisfait ou remboursé », …) et tenez votre promesse.

L’ARGUMENTAIRE COMMERCIAL, UN OUTIL STRATEGIQUE
Non, l’argumentaire n’est pas simplement un moyen de finaliser une vente en face à face avec un prospect ou un client.
Observez la concurrence !
D’abord pour être pertinent et efficace dans votre argumentation, prenez le temps de mieux connaître vos concurrents et de vous comparer à eux : vos clients, eux, le font  bien ! Procurez-vous leur plaquette, consultez leur site, questionnez leurs fournisseurs, pour identifier leurs points forts et leurs points faibles… ainsi que les vôtres.
Vous serez alors en mesure d’argumenter en ayant une meilleure connaissance du marché, et non en regardant uniquement ce qui se passe chez vous
Uniformisez et automatisez le discours
Un argumentaire bien construit vous donne les moyens de mettre au diapason tous les discours des commerciaux, mais aussi celui du dirigeant lui-même et des acteurs en périphérie de la relation clients. Combien de PME, ont en interne autant d’argumentaire que d’acteurs de la vente ou de la relation clients. Vous pouvez vous assurez de la parfaite cohérence entre tous vos supports de vente et de communication : site internet, plaquettes, books de vente..

L’argumentaire formalise les avantages et les preuves, tout est écrit. Pour la plupart des objections vous avez une réponse à apporter, structurée, prouvée, crédible.
L’argumentaire commercial est un outil vivant qui n’aura de cesse que de s’améliorer. L’élaborer et le faire vivre est un moyen incontournable de gagner en efficacité dans l’acte de vente et ainsi d’assurer une meilleure cohésion interne.


Par Olivier MAIGRAT   

13 mars 2011

Ce que les entreprises attendent des jeunes diplômés

Directrice carrières et prospective à l'Edhec, Manuelle Malot détaille les principales qualités demandées aux jeunes candidats dans un marché de l'emploi qui s'internationalise.


L'internationalisation du recrutement a t-elle des conséquences sur le niveau d'exigence des entreprises ?
La mondialisation du recrutement et du sourcing [l'identification des candidats correspondant aux profils recherchés] influe naturellement sur les compétences attendues des jeunes diplômés qui aspirent à une carrière internationale. Quel que soit le cursus universitaire, le projet professionnel ou la nationalité du candidat, on constate une certaine normalisation des exigences minimales souhaitées en termes d'excellence académique, d'exposition internationale et professionnelle et de comportements.

Qu'entendent les entreprises par "excellence académique" ?
Lorsque le terrain de jeu -c'est à dire le marché de l'emploi- est international, la concurrence se fait entre les meilleurs candidats des plus grandes institutions de formation européennes. En plus de l'origine du cursus, l'excellence des résultats académiques est donc aujourd'hui contrôlée par les recruteurs. Les entreprises apprécient toujours autant les parcours de formation sélectifs qu'elles ciblent en priorité, mais elles s'intéressent aussi aux performances des étudiants durant leur scolarité. Il n'est plus rare que les entreprises ne sélectionnent que les étudiants classés dans le premier quart de leur promotion, voire les 10% arrivés en tête. Certaines entreprises demandent même aux établissements leur "dean list", c'est-à-dire la liste des étudiants "choisis" établie par la direction de l'école. Le report des notes et du classement de sortie est très souvent demandé dans les dossiers de candidature. Par ailleurs les recrutements internationaux obligent la transcription des résultats en "degree", points Ucas ou GPA.

Quelles sont leurs nouvelles attentes en termes d'ouverture à l'internationale ? Les séjours internationaux de moins de six mois ne sont presque plus considérés. Idéalement, les jeunes diplômés doivent avoir étudié, et si possible travaillé, une année complète. Un échange universitaire long et diplômant, suivi d'au moins six mois de stage, tend à devenir la norme minimale. Heureusement en France, de nombreux établissements d'enseignement supérieur ont rendu obligatoires ces séjours à l'étranger et la génération Erasmus est plutôt bien armée. Le corollaire de cette exigence est que la pratique de l'anglais doit être courante à l'écrit comme à l'oral, et prouvée par des scores aux tests de type Toefl, Ielts ou Toeic. Une deuxième langue est fortement souhaitée.

Et sur l'expérience professionnelle ? On note moins de nouveauté, à l'exception du renforcement du niveau d'exigence en termes de contenu, qui sera maintes fois évalué par des questions précises dans les différentes étapes du recrutement. Les recruteurs attendent plusieurs stages ou activités professionnelles et associatives d'une durée minimale de 18 mois, si possible dans des secteurs d'activité et sur des fonctions identiques ou connexes à celle pour laquelle il embauche.

Quels sont les comportements et traits de personnalités attendus par les entreprises ? C'est sans doute sur ce point que les entreprises sont le plus vigilantes. Elles tendent autant que possible à mesurer précisément et très concrètement les traits de personnalité saillants de leurs futures recrues, en multipliant les épreuves dans les processus de recrutement. On retrouve systématiquement les grands classiques, tels que les capacités de communication écrites et orales, le travail en équipe, les relations interpersonnelles, la négociation, l'ouverture d'esprit, l'approche proactive, les capacités de travail et l'envie de réussir. Mais les recruteurs veulent aussi que les jeunes diplômés le justifient par des expériences et exemples concrets: leurs capacités de travail en réseau, de décision et de résolution de problème avec des solutions simples et malines, de raisonnement abstrait, verbal et numérique, leur sens du client et du résultat ou leur potentiel de leadership. Le tout bien sur avec sérieux et...si possible le sens de l'humour!


Par: L'Expansion.com 



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