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31 juillet 2014

ALIMA SENEGAL – Directeur des Programmes Adjoint

Description de l'offre :

Lors de la création d’ALIMA, en juin 2009, l’objectif était de produire des secours médicaux lors de situations d’urgences ou de catastrophes médicales, par un mode opératoire basé principalement sur le partenariat avec des acteurs médicaux nationaux ou d’autres ONGs dont le savoir-faire s’avérerait complémentaire et donc utile pour améliorer l’efficacité de nos interventions. L’idée était qu’en mutualisant et capitalisant leurs compétences, ALIMA et ses partenaires permettraient l’accès à des soins de qualité au plus grand nombre.  ALIMA avait également comme objectif de participer à améliorer la pratique de la médecine humanitaire. Pour ce faire des projets nouveaux associés à de la recherche médicale sont développés.
Après 5 ans, nous avons un portefeuille assez équilibré, comme nous le souhaitions, avec sur les 16 projets prévus de 2014,  7 projets d’urgence qui délivrent des soins généraux aux populations vivant dans des zones de conflit ou fortement affectées par des épidémies, 7 projets médicaux qui adressent principalement la malnutrition et le paludisme et 2 projet de recherche avec des institutions  scientifiques reconnues- l’Université de Nutrition de Copenhague et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers.  Sur les 16 projets de 2014, la majorité, 11, sont menés en partenariat avec les ONGs nationales de la Plate-Forme. A l’avenir, il faudra maintenir cet équilibre entre projets d’urgence, projets médicaux à plus long-termes, projets de recherche, dont une majorité seront menés en partenariat,
En 5 ans, nous avons soigné de nombreux patients, 285 000 enfants atteints de malnutrition aiguë sévère, près de 800 000 cas de paludisme, 20 000  cas de choléra et  nous avons hospitalisé 116 000 personnes – principalement des enfants – pour un budget total de 50 millions d’euros.
A l’exception de la chirurgie en Haïti, ces dernières années, l’essentiel de nos activités médicales a été la prise en charge de la malnutrition, du paludisme et du choléra. Petit à petit,  nous élargissons notre offre de soins et  commençons des activités obstétricales (Diré, RCA, Niger) mais c’est encore insuffisant au regard de notre volonté de diversification pour répondre aux besoins les plus aigus dans des situations de crises chroniques ou aiguës.
Les taux de guérison des programmes nutritionnels sont bons, ils varient entre 83 et 96% et les taux de mortalité intra-hospitalière entre 2 et 9%, ce qui est trop élevé au regard de notre ambition mais reste correct compte tenu des contraintes auxquelles nous faisons face (croissance très rapide du volume, limitation des financements sur la partie hospitalière, manque de personnel soignant qualifié dans nos pays d’intervention). Certains projets, certaines hospitalisations, dans la durée ou par moment répondent aux exigences médicales et les efforts de tous pour faire au mieux sont visibles.
 Cependant, si l’on s’accorde pour dire que la qualité médicale est la capacité à optimiser nos résultats par rapport aux moyens dont nous disposons, et notamment nos ressources financières, notre ambition ne semble pas encore atteinte.
Durant ces années, différents types de partenariat ont été développés. Les partenariats privilégiés sont ceux qui se sont montés avec les cinq ONGs médicales du Sahel. Ces partenariats sont originaux car nous partageons les responsabilités de conception, mise en œuvre et évaluation de projet.  Ces partenariats bilatéraux entre ALIMA et l’ONG ont évolué vers la constitution d’une plate-forme, d’un groupe, qui veut se renforcer, en tant que groupe, partager la même définition de mission sociale, les mêmes types de projets, mutualiser le support, les ressources humaines et grandir individuellement pour faire grandir le groupe et surtout pour améliorer les projets. Beaucoup de travail reste à faire pour que tout cela soit abouti, mais, cette idée, à la base de la création d’ALIMA devient une réalité.
D’autres partenariats avec des Universités, des ONGs internationales, nous ont permis de mettre en place des recherches intéressantes ou des activités que nous ne pouvions pas encore mettre en place seuls. Il nous faut aujourd’hui nous retourner aussi vers des partenariats avec les chercheurs, université de nos pays d’intervention.
Nous avons monté à Dakar ce que nous pourrions appeler la plate-forme ALIMA Afrique de l’Ouest dont font partie cinq ONGs nationales. Nos projets sont intéressants et, en 2014, nous aurons un portefeuille équilibré comme nous l’avions souhaité, entre des projets d’urgence qui permettront de former le personnel d’ALIMA et des ONGs partenaires, des projets médicaux qui adressent la principale problématique de la région – la mortalité infanto-juvénile, et des projets de recherche avec des partenaires sérieux. Vu l’évolution défavorable du contexte de la région, il faudra être vigilant à ce que les projets soient bien ancrés dans l’environnement.
Le projet 2014 a comme objectif de consolider notre savoir-faire et de préciser le modèle ALIMA dans nos pays d’intervention (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso, RCA, RDC, Cameroun).
Les perspectives de financement sont bonnes, les bailleurs nous font confiance et nous commençons à accrocher des financements sur plusieurs années, signe de notre capacité à décliner –certaines de – nos stratégies pays sur plusieurs années, exercice que nous devrons poursuivre, afin de nous préparer à 2015.
En 2014, ALIMA est présent dans 7 pays : au Sénégal où se situe son bureau opérationnel, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Tchad, en RCA et en RDC autour de projets médicaux.
Les ressources d’ALIMA étaient de 15 millions d’euros en 2013 et le budget prévisionnel 2014 est de 18M€.
Les équipe terrain et siège représentent environ 100 postes ALIMA et plus de 1 000 postes sur les projets communs (ALIMA et partenaires)
Le siège social est à Paris.
Le bureau opérationnel à Dakar est constitué d’une direction générale, d’un département des programmes, d’un département administratif et financier,  d’un département des ressources humaines et d’un département du développement et de la communication.
Le Conseil d’Administration est composé de 15 administrateurs issus des opérations humanitaires pour la plupart et pour plus de la moitié des ONGs nationales partenaires.

TYPOLOGIE DU POSTE
LIEU DE MISSION : 70% à Dakar, Sénégal, et déplacements dans les pays d’intervention d’ALIMA ainsi dans les pays dans lesquels ALIMA développe son réseau (USA, France…).

 LIENS FONCTIONNELS ET HIERARCHIQUES ET ARTICULATION AVEC LE DIRECTEUR DES PROGRAMMES:
Le  Directeur des Programmes Adjoint (DPA) dépend du Directeur des Programmes.
Les 2 directeurs sont en charge à la fois des opérations mais également du support médical et logistique aux projets. Il n’existe pas de département médical ou logistique, les postes médicaux et logistiques sont intégrés aux desks. L’équipe des programmes ou des opérations est constituée de 14 personnes : deux directeurs, deux desks (composés d’1 responsable de programme, 1 ou 2 responsables médicaux, 1 responsable gestion et 1 responsable de la logistique) et de 3 autres personnes en appui aux 2 desks : 1 responsable approvisionnement, 1 référent RH projets et 1 responsable des relations bailleurs.
Le Directeur des Programmes adjoint est avant tout en charge de la mise en œuvre du projet et pour cela, travaillera au quotidien avec les desks afin de leur fournir l’appui nécessaire pour que leurs objectifs soient atteints. Le DPA est membre du comité de direction et  contribue à la direction politique de l’association. La première responsabilité du Directeur des Programmes est l’élaboration de la politique opérationnelle d’ALIMA et pour ce faire, il travaillera en lien étroit avec le directeur adjoint et l’équipe des Programmes mais aussi avec  la direction des Ressources humaines,  la direction Financière,  la direction du développement, la direction générale et le CA.
De plus, le directeur et son adjoint se partageront le support logistique et médical en fonction de leur compétence. En effet, il est fortement souhaité qu’au moins un des 2 postes soit occupé par un médecin, aujourd’hui, le directeur des Programmes. Pour réduire au maximum le nombre de postes de siège et permettre de nouvelles arrivées, l’idée est que dans chacun des 2 desks, il y ait chaque fois un sénior sur chacune des positions. La responsabilité de la logistique a été attribuée au directeur adjoint mais, des profils médicaux peuvent se présenter. Si le directeur adjoint ne possède pas de compétence technique spécifique en logistique, il s’appuiera sur le logisticien sénior dans le desk et le responsable de l’approvisionnement. Son rôle sera de veiller à l’atteinte des objectifs en mettant en place une transversalité entre les desks. De plus, un pool d’experts qui mènera des missions spécifiques sur le terrain est en cours de constitution. Ce pool sera à la disposition des Directeurs des Programmes pour renforcer les équipes terrains selon les objectifs définis par l’équipe des Programmes.  La volonté est de ne pas créer une équipe siège trop importante mais de travailler la décentralisation de la prise de décision vers les terrains et les partenaires. Le pool d’experts mènera des missions de terrain, dans cet esprit.
LES GRANDS AXES DU PLAN MEDICO-OPERATIONNEL
De nombreuses bases ont été posées durant ces cinq années et  nous ne sommes pas très éloignés de nos ambitions initiales ou tout au moins identifions les axes de travail pour y parvenir. Ceux-ci sont principalement :
-        améliorer la qualité médicale,
-        renforcer la réponse aux urgences,
-        mettre en place la politique des ressources humaines adaptée à nos opérations
-        préciser le modèle de partenariat avec les ONGs de la plate-forme et développer de nouveaux partenariats stratégiques, en collaboration avec le directeur général et l’associatif
-        organiser le support vers le terrain avec comme objectifs l’amélioration des projets et l’acquisition de compétences au sein des ONGs nationales.
-        Créer des opportunités de partenariat avec les chercheurs universitaires de nos pays d’intervention

 MISSION

Le rôle premier du directeur des programmes adjoint est de s’assurer de la mise en œuvre du plan médico-opérationnel.
Il assure la coordination, l’animation des équipes du siège en charge des programmes et des supports aux programmes.
Il a un rôle primordial auprès des équipes des ressources humaines pour le développement des cadres médico-opérationnels.
Il veille au développement des projets en assurant un fonctionnement effectif entre les partenaires et les desks.
Il veille à la sécurité de ses équipes.
Il participe à la définition de la politique opérationnelle d’ALIMA.

ACTIVITES PRINCIPALES
Les activités principales du Directeur des Programmes Adjoint sont :
-        Support aux responsables de desks et aux équipes de Desk.
-        Garant de la transversalité entre les équipes de desk.
-        Animation des postes de support de la direction des programmes (Approvisionnement – RH – bailleurs).
-        Anime des bilans intermédiaires des projets entre Partenaire et Desk.
-        Analyse les contextes sécuritaires et veille aux respects des procédures de gestion des risques.
-        Anime le fonctionnement de l’équipe des Log Desk et du Service Approvisionnement autour des enjeux logistiques du plan Médico-Opérationnel.
-        Développe une capacité de réponse aux urgences.

Support aux responsables de desks
Il veille à la mise en œuvre du plan médico-opérationnel. Il accompagne les responsables de desks dans le partage d’expériences, la mise en perspective des projets, les choix de négociations stratégiques et les arbitrages nécessaires à la bonne réalisation des activités.

Animation des postes de support
Il anime au sein de la Direction des Programmes :
-        L’approvisionnement des terrains avec le responsable approvisionnement,  les logs et médicaux de desks.
-        La définition des besoins RH, le recrutement et le placement des personnes avec le référent RH projets et le directeur des RH au besoin.
-        Le suivi du financement des activités et des négociations de contrats avec le responsable bailleurs et la direction financière au besoin.

Anime le fonctionnement de l’équipe des Log Desk et du Service Approvisionnement
Il fait le suivi et l’analyse des éléments nécessaires à l’atteinte des enjeux logistiques des projets avec les responsables logistiques des desks et le responsable approvisionnement.  Il veille au respect des politiques logistiques dans les structures de soins et des plans d’approvisionnement pays. Il  a recours à des experts en logistique pour des missions ponctuelles au besoin.

Gestion de la sécurité des équipes
Il apporte une analyse et un questionnement sur la prise en compte de la gestion des risques au sein des activités. Il anime des « réunions sécu » trimestrielles avec les équipes.
Il veille à la mise en place et au respect des plans de gestion des risques pays.

Urgences
Il opère une veille sur les urgences et des analyses de faisabilité. Il est responsable du suivi des urgences et des missions exploratoires.

Expériences / Formation du candidat

Bonne expérience des opérations médicales humanitaires.
Une connaissance  de l’environnement de l’aide et des politiques de santé et une expérience  de gestion de projets dans des environnements d’insécurité sont obligatoires.
Médical, paramédical ou non médical.
Au moins 5 ans d’expérience terrain  sur des postes de coordination sont requis.
Une expérience de travail dans le siège d’une ONG est un plus.

Langues parlées du candidat

Français et anglais courant impératif.

Qualité du candidat

Capacité de fixer des priorités et de décision.
Capacité à animer une équipe et à la faire travailler dans la direction choisie.
Capacité de délégation.
Autonomie et  capacité à créer son poste en cohérence avec les objectifs et les moyens de l’association.
Capable de s’appuyer sur les ressources de l’association et / ou proposer des stratégies pour atteindre les objectifs fixés.
Bonne capacité rédactionnelle.
Intérêt pour la nouveauté aussi bien en matière d’opérations (entre autre recherche opérationnelle), que de développement de modèles de partenariats.

Durée du contrat

Durée du contrat : Contrat à durée indéterminée de droit sénégalais
Prise de poste : Septembre 2014

Salaire / Indemnité

Salaire : selon expérience.
5 semaines de congés payés par an et système de jours de récupération pour les déplacements.
Un aller-retour par an dans le pays de résidence pris en charge.
Prime d’installation initiale.

Documents à envoyer

Pour postuler, merci de nous faire parvenir votre CV (dans lequel vous mentionnez 3 références) et lettre de motivation, à candidature@alima-ngo.org avec en sujet la référence « Directeur des programmes adjoint ».

Date d'expiration : 2014-08-31

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