Internationale, flexible et participative, voilà comment les futurs actifs imaginent l'entreprise de demain, selon une enquête du cabinet Deloitte.
Reuters/Shannon Stapleton
A quoi rêvent les jeunes diplômés ? C'est sur cette question que s'est penché le cabinet d'audit Deloitte depuis début novembre. Les résultats de l'enquêtemenée auprès d'étudiants bac+5 recoupent les attentes souvent prêtées à la "génération Y", ces jeunes aujourd'hui âgés de 20 à 30 ans.
Pour les séduire, l'entreprise doit d'abord être internationale. Ils sont 70% à préférer un employeur de dimension mondiale à une structure présente seulement sur un marché national. 51% des sondés voient d'ailleurs dans la mobilité internationale un moyen d'élargir ses compétences, seulement deux points derrière une évolution hiérarchique ou transversale. Plus de la moitié des futurs diplômés attendent aussi que leur entreprise combine plusieurs "secteurs d'activités et expertises", alors que seuls 13% d'entre eux rêvent d'une entreprise "mono-secteur".
Sacro-sainte vie privée Fidèles à la réputation de leur génération, les jeunes diplômés plébiscitent les horaires flexibles et un temps de travail qui permet de concilier vie professionnelle et privée. Pour 38% d'entre eux, le respect de cet équilibre est la première valeur à attendre de l'entreprise. A titre de comparaison, la parité homme-femmes arrive dernier (12% seulement), loin derrière la responsabilité sociale et environnementale (23%), l'intégrité et l'éthique (32%). Ce qui ne les empêche pas d'être très majoritairement favorables à l'utilisation d'outils technologiques qui permettent une utilisation 24h/24, smartphones et ordinateurs portables par exemple...
85% des sondés souhaitent aussi consacrer moins de 45 minutes au trajet entre domicile et bureau. Ils sont 92% à refuser le télétravail mais demandent quand même à pouvoir travailler occasionnellement de chez eux. Plus de la moitié des jeunes rêvent aussi d'une entreprise située dans une grande métropole, en centre ville ou dans des quartiers d'affaires. Seule question qui n'obtient pas de réponse franche, le choix de l'open-space ou du bureau fermé, qui recueillent respectivement 52 et 48% des voix.
Moins de différences hiérarchiques L'employeur idéal, "celui dont vous rêvez et qui vous donnerait vraiment envie de vous investir par son management, ses valeurs, son identité", c'est aussi une entreprise qui privilégie une organisation en réseau, sans différences hiérarchiques, même si un tiers des sondés adhère toujours au principe d'une organisation pyramidale, avec un centre décisionnaire unique. Les autres préfèrent sans surprise un "management participatif", plutôt que "paternaliste". Cette attente se traduit notamment par l'attention portée à l'esprit d'équipe et de communauté au sein de l'entreprise. Plutôt que le diplôme, c'est la personnalité qui arrive en tête des critères de recrutement souhaités pour 80% des sondés.
Pour les séduire, l'entreprise doit d'abord être internationale. Ils sont 70% à préférer un employeur de dimension mondiale à une structure présente seulement sur un marché national. 51% des sondés voient d'ailleurs dans la mobilité internationale un moyen d'élargir ses compétences, seulement deux points derrière une évolution hiérarchique ou transversale. Plus de la moitié des futurs diplômés attendent aussi que leur entreprise combine plusieurs "secteurs d'activités et expertises", alors que seuls 13% d'entre eux rêvent d'une entreprise "mono-secteur".
Sacro-sainte vie privée Fidèles à la réputation de leur génération, les jeunes diplômés plébiscitent les horaires flexibles et un temps de travail qui permet de concilier vie professionnelle et privée. Pour 38% d'entre eux, le respect de cet équilibre est la première valeur à attendre de l'entreprise. A titre de comparaison, la parité homme-femmes arrive dernier (12% seulement), loin derrière la responsabilité sociale et environnementale (23%), l'intégrité et l'éthique (32%). Ce qui ne les empêche pas d'être très majoritairement favorables à l'utilisation d'outils technologiques qui permettent une utilisation 24h/24, smartphones et ordinateurs portables par exemple...
85% des sondés souhaitent aussi consacrer moins de 45 minutes au trajet entre domicile et bureau. Ils sont 92% à refuser le télétravail mais demandent quand même à pouvoir travailler occasionnellement de chez eux. Plus de la moitié des jeunes rêvent aussi d'une entreprise située dans une grande métropole, en centre ville ou dans des quartiers d'affaires. Seule question qui n'obtient pas de réponse franche, le choix de l'open-space ou du bureau fermé, qui recueillent respectivement 52 et 48% des voix.
Moins de différences hiérarchiques L'employeur idéal, "celui dont vous rêvez et qui vous donnerait vraiment envie de vous investir par son management, ses valeurs, son identité", c'est aussi une entreprise qui privilégie une organisation en réseau, sans différences hiérarchiques, même si un tiers des sondés adhère toujours au principe d'une organisation pyramidale, avec un centre décisionnaire unique. Les autres préfèrent sans surprise un "management participatif", plutôt que "paternaliste". Cette attente se traduit notamment par l'attention portée à l'esprit d'équipe et de communauté au sein de l'entreprise. Plutôt que le diplôme, c'est la personnalité qui arrive en tête des critères de recrutement souhaités pour 80% des sondés.
L'enquête a été réalisée du 2 au 20 novembre 2010 auprès de 400 étudiants de 17 écoles de commerce, de 4 écoles d'ingénieurs, de 3 universités et de 3 écoles d'actuariats.
Par: L'Expansion.com
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